Quel prédateur utiliser?

Cette section à été créée pour vous assister dans l'identification de ravageurs susceptibles de se trouver dans vos plantes, ainsi que dans le choix du meilleur prédateur.

Lorsque l’on fait face à un problème d'organisme nuisible, il est impératif de bien identifier l’organisme en question, afin d’établir la meilleure stratégie pour s’en débarrasser efficacement et dans des délais raisonnables.  

Si on veut faire l’utilisation des prédateurs naturels, la plupart des insectes nuisibles devront être pris en charge de la même façon. Si l'on découvre une infestation dans nos cultures, il faut d'abord traiter les plantes le plus rapidement possible pour éliminer le plus grand nombre d'insectes adultes. La  fréquence dépendra de l'insecte et de son cycle de croissance.

Après avoir fait quelques traitements, l'introduction des prédateurs est l'étape finale pour éliminer les insectes ravageurs qui auront échappé aux traitements. 


Il faut généralement faire un minimum de 2 introductions successives pour installer et faire croître une population adéquate de prédateurs dans les plantes, afin que chaque nouvelle génération d'insectes ravageurs soit affectée. On continuera les introductions jusqu’à la disparition des ravageurs. Ensuite, des introductions préventives plus espacées devront aussi être faites si l'on veut s'assurer de ne plus jamais avoir de problèmes de ravageurs.

Tétranyques à deux points

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Prédateurs à utiliser

Les tétranyques à deux points sont des petits acariens piqueurs-suceurs, de la même famille que les tiques et les mites. Ce sont de minuscules araignées à 4 pattes. Ils sont très petits, à peine perceptible à l'œil nu. Mais leur présence est souvent remarquée grâce aux symptômes suivants  

  • Les dommages débutent généralement sur les jeunes pousses. 
  • Les premiers signes sont des minuscules points blancs ou jaunâtres, de forme irrégulière, sur le dessus des feuilles. 
  • Lors d’une infestation avancée, des toiles très fines sont visibles sur/sous les feuilles et ont l’apparence de poussière. Une plante atteinte sévèrement sera recouverte de ces fines toiles et les feuilles en dessous seront sèches et jaunies.  

Une plante sévèrement atteinte sera recouverte de ces fines toiles et les feuilles seront sèches et jaunies.

Les tétranyques sont souvent aperçus sur la face inférieure des feuilles. Ils se déplacent très lentement. Lorsque l’on retourne la feuille on va souvent observer ce qui semble être une fine poussière. Ce sont les exuvies (mues), les nymphes, les œufs, des excréments et les fines toiles qu’elles tissent qui donnent cette apparence “ poussiéreuse " sous les feuilles. Les toiles de tétranyques ne sont pas comme les toiles d’araignées. Elles sont très fines et recouvrent la feuille, on ne peut pas observer de “fil”.

Les tétranyques aiment la chaleur et la sécheresse. C'est pour cette raison que souvent les infestations explosent en hiver durant les mois ou l’air est très sec à l'intérieur. En maintenant nos plantes dans un environnement plus humide, leur développement peut être freiné. 

Les tétranyques sont facilement traités avec des huiles horticoles ou des savons. Il faut bien pulvériser toutes les surfaces des feuilles mais surtout la face inférieure, pour bien atteindre les œufs. S'il y a présence de toiles, enlevez les d'abord avec un linge humide pour que le produit puisse bien adhérer au feuillage. 

  • Les femelles entrent en diapause quand les jours commencent à raccourcir. Elles prennent à ce moment une teinte orangée.   
  • Les adultes et les œufs peuvent hiverner dans des débris végétaux ou dans le sol en hiver à l'extérieur.  
  • Les femelles bouclent leur cycle œuf à œuf en 10 jours à 25 degrés C et peuvent pondre jusqu'à 170 œufs durant ce court laps de temps.  
  • Lorsqu’il fait très chaud, leur cycle de croissance est raccourci, il y a donc plus de générations successives.  
  • Les tétranyques en diapause reprennent leurs activités lorsque la température monte au-dessus de 12 degrés C. Tous les stades de croissance meurent en haut de 40 degrés C.  
  • La température optimale pour leur reproduction est 30 degrés C et une humidité relative basse (25%-35%).  
  • À 25 degrés C , leur nombre peut doubler en 3 jours.  
  • Les œufs sont pondus sous le feuillage.  
  • Les deux points sur leur dos sont des accumulations de déchets corporels visibles à travers leurs peau. Les points sont donc souvent absents chez les acariens juvéniles.
  • Ils se déplacent aisément en marchant d'une plante à l'autre, en se laissant porter par des courants d'air ou en étant transportés par des humains, des animaux ou des objets/outils contaminés.

Thrips

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Prédateurs à utiliser

Les thrips sont de petits insectes de forme allongée qui s'attaquent à plusieurs types de plantes. Ce sont des insectes piqueurs-suceurs qui peuvent causer des dommages considérables aux plantes ornementales. Ils sont de couleur noire ou brun-beige au stade adulte. Au stade larvaire, ils sont plutôt d’une couleur jaunâtre ou orangée. Ces insectes peuvent également transmettre des maladies aux plantes. Ils sont faciles à détecter grâce aux symptômes suivants :  

  • Présence de petites taches blanches/argentées sur le dessus des feuilles 
  • Les taches sont de formes irrégulières et on peut suivre les mouvements de l’insecte sur la feuille de par la “trainée" de dommages sur la feuille  
  • Petits points noirs sur le site des dommages, des excréments 
  • Présence de petites larves jaunes (début d'infestation) 
  • Présence des adultes noirs ou beiges (infestation avancée) 
  • Les taches ont une apparence brunâtre sur les plantes à feuillage épais comme les plantes grasses 
  • Affaiblissement de la plante en cas d’infestation avancée 

La plupart des thrips effectuent différents stades de croissance à différents endroits dans la plante. Il est très important de bien comprendre leur cycle de croissance et de bien identifier l'espèce lorsque l’on entreprend la lutte contre les thrips. Les femelles pondent leurs œufs dans les tissus de la plante. Les larves émergent ensuite et vivent et se nourrissent au niveau du feuillage. Elles descendent ensuite au niveau du terreau pour effectuer leur stade de pupe (métamorphose). L’adulte remonte éventuellement dans le feuillage pour se nourrir et pondre. Pour cette raison, l’intervention doit se faire à tous les niveaux dans la plante. Un traitement foliaire et du substrat doit être fait simultanément. Si possible, enlevez les feuilles atteintes avant de traiter et d’introduire des prédateurs. Ainsi, vous vous débarrassez d'une quantité d'œufs avant même d'avoir débuté votre traitement. 

Les echinothrips et les thrips rayés des serres, autres espèces tropicales surtout retrouvées dans les plantes tropicales, n'ont pas de phase de croissance dans le terreau. Ils vivent et se reproduisent uniquement dans les parties aériennes de la plante. Ces espèces sont de couleur noire à l'age adulte. Leurs ailes sont également foncées avec des taches beiges.  Il est important de bien identifier l'espèce de thrips avant de choisir le bon prédateur. Dans le doute, vous pouvez traiter le terreau en prévention mais il faut surtout s’attaquer aux larves et aux adultes au niveau du feuillage avec des prédateurs agressifs. Il est également inutile de changer la terre dans le cas d’infestation avec ces espèces. Pour plus de détails sur la stratégie à adopter pour se débarrasser de ces espèces, visonnez cette vidéo ou rendez vous sur le groupe Facebook dans la section fichiers.

  • Les thrips ont des ailes un peu comme des petites plumes, mais ne volent pas très bien ou très loin 
  • Les œufs sont pondus à l'intérieur des tissus, tiges, feuilles, fleurs 
  • Le stade d’œuf dure environs 3 jours à 25 degrés C 
  • Le premier et deuxième stade larvaire durent environs 6 jours à 25 degrés C 
  • Le stade de pupe dure environs 4 jours au sol à 25 degrés C 
  • Les femelles adultes vivent environs  30 jours et pondent de 1 à 2 œufs par jour

Sciarides

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Les sciarides sont des petites mouches brunes foncées, presque noires de 3 à 4 mm de long. Elles sont aperçues la majorité du temps voletant sur le dessus du terreau des plantes ou dans la partie inférieure de la canopé. Elles sont attirées par l'humidité et la matière organique en décomposition dans le sol. Les adultes pondent leurs œufs dans la première couche du terreau humide qui offre en environnement de croissance idéal pour les larves. 

Les adultes sont noirs et ont un corps mince contrairement aux mouches à fruits qui elles sont brunes et plus dodues 

  • Elles volent juste à la surface du terreau 
  • Elles sont souvent aperçues collées sur les pièges collants jaunes si on en utilise 
  • Les larves mesurent environs 3 mm et sont blanches transparentes avec une tête noire 
  • Elles sont difficilement détectables à l'état larvaire  à leur taille minimale et leur apparence translucide

 Les femelles adultes peuvent vivre environs une semaine et vont pondre jusqu’à 200 œufs. Ceux-ci sont pondus dans le terreau humide. Les adultes se nourrissent de liquides et vivent le temps de se reproduire et  meurent aussitôt. Les larves émergent après 4 à 6 jours et vivent environs 2 semaines dans le terreau. Ensuite, la larve se transforme en pupe et l’adulte émergera au bout de 3 à 4 jours. Le cycle œuf à adulte dure environs 3 à 4 semaines. Comme pour la majorité des insectes, plus il fait chaud plus le cycle vital est rapide et court. 

Lorsque l’on entreprend un traitement contre les sciarides, il est important de faire plusieurs traitements du terreau de suite puisqu’il peut y avoir plusieurs générations successives au même moment dans le terreau. Il existe une multitude de traitements "maison” pour contrôler les sciarides mais règle générale, si on garde le terreau bien sec entre les arrosages, leur présence est fortement diminuée.  

À noter que dans les plantes intérieures, la présence de sciarides est rarement dommageable. En fait, en petite quantité, elles peuvent même être bénéfiques puisqu’elles se nourrissent de matière en décomposition dans le sol et ainsi participent à l'aération et apporte un apport en minéraux. Elles sont plus dérangeantes que nocives pour les plantes. Par contre, si leur nombre augmente trop, il est nécessaire de les contrôler puisqu’en grande quantité, elles s’attaqueront aux radicelles des plantes et peuvent ainsi transmettre des maladies ou affaiblir la plante.

Pucerons foliaires

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Les pucerons sont de petits insectes qui forment des colonies de plusieurs dizaines d’individus sur les plantes ornementales. Ils mesurent entre 1 et 3 mm et sont visibles à l'œil nu. Il existe des pucerons qui se nourrissent uniquement des parties aériennes des plantes et d'autres qui se nourrissent que des racines. Ces derniers sont plus rares dans les plantes ornementales. Ils ont l’habitude de s’agglomérer sur les jeunes pousses des fleurs ou des plantes desquelles ils se nourrissent. Ces insectes sont souvent présents sur les plantes que l'on entre à l'intérieur à l'automne. Ils sont particulièrement prolifiques à la fin de l'été. On détecte leur présence grâce aux symptômes suivants : 

  • Les plantes atteintes ont des colonies denses sur les jeunes pousses et sous les feuilles 
  • Les plantes sévèrement atteintes jaunissent et manifestent un retard de croissance 
  • Les pucerons produisent du miellat, sorte de substance sucrée. Cette substance est prisée par d'autres insectes qui s'en nourrissent. Les fourmis en sont particulièrement friandes. Beaucoup de fourmis sur une plante indique possiblement une infestation de pucerons. 
  • Le miellat peut dégouter sur le plancher et les surfaces lorsqu’une infestation est avancée 
  • Sur le miellat peut se développer un champignon, la fumagine. Ce champignon a une apparence noire et poudreuse. 
  • Il y a souvent des exuvies (mues, peaux mortes) là où les colonies se forment
  • Les pucerons sont dans la même famille que les aleurodes et les cochenilles. 
  • Leur couleur varie en fonction de leur espèce mais également de ce qu’ils mangent. 
  • Certains sont ailés et tous ont deux petites cornes sur leur derrière : des cornicules. 
  • Certains pucerons sont enduits d’une substance à l'apparence laineuse. Ce sont les pucerons lanigères. 
  • Leur reproduction est majoritairement asexuée et ils se multiplient extrêmement rapidement. 
  • Si la qualité ou la quantité de nourriture diminue, la colonie peut se mettre à produire des individus ailés pour faciliter la colonisation ailleurs. 

Les pucerons sont assez faciles à traiter. On peut essayer de les déloger avec un jet d'eau puissant et vaporiser une solution insecticide ensuite pour tuer ceux qui restent. Généralement c'est suffisant sur une plante de petite ou moyenne taille. Les grosses plantes sont plus difficiles à traiter vu leur grande taille.

Aleurodes

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Les aleurodes sont des ravageurs de plantes tropicales ou légumières en serre. Ces insectes sont d'origine tropicale, mais prolifèrent ici dans les cultures abritées. Ces minuscules mouches blanches sont comme leurs cousins les cochenilles et pucerons, des insectes piqueurs-suceurs. Comme ces derniers également, elles sécrètent du miellat, sur lequel prolifère un champignon, la fumagine. En grande quantité, les aleurodes provoquent le flétrissement et une réduction de croissance des végétaux auxquels elles s’attaquent. Voici les différents signes et symptômes d’une infestation d’aleurodes.  

  • Ces micro-mouches mesurent environs 2 mm de long et sont blanches ou jaunâtres 
  • Lorsque l'on passe près des plantes atteintes, elles s’envolent, révélant leur présence 
  • Elles sont plus souvent qu’autrement regroupées sous les feuilles 
  • Les larves sont visibles sous les feuilles dans un espèce de boitier, le puparium 
  • Leurs piqûres provoquent des petits points jaunâtres sur le dessus des feuilles 
  • Du miellat collant est présent et éventuellement, le champignon noir à l'apparence poudreuse (la fumagine) se développe 
  • Les végétaux atteints ont une apparence flétrie et malades

Il y a trois espèces principales retrouvées dans les serres au Québec. Elles sont toutes nocives pour les plantes et doivent être prises en charge de la même façon. Le cycle vital complet des aleurodes dure entre 3 et 6 semaines selon l’espèce. Les œufs sont pondus sous les feuilles en cercle ou de façon aléatoire. Après l'émergence, les larves passent au travers de 4 stades larvaires avant de devenir adulte. Le dernier stade larvaire est effectué dans une sorte de boitier appelé puparium et est faussement confondu avec une pupe. Il peut y avoir plusieurs générations successives par année et plus il fait chaud, plus le cycle vital est réduit.  

Les aleurodes comme les pucerons sont facilement traitables si on peut sortir la plante dehors et l’asperger d’eau et de savon insecticide. Les hibiscus en serre sont particulièrement affectés par les aleurodes. Pour plus d'information sur les aleurodes, visionnez ce vidéo.

Vers blancs

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Prédateurs à utiliser

Cette section sera élaborée sous peu.

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Cochenilles farineuses

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Prédateurs à utiliser

Les cochenilles farineuses sont des petits insectes à l'apparence cotonneuse, de couleur blanche et que l’on peut retrouver sur la majorité des plantes tropicales ainsi que les cactus et succulentes. Sous leur couche “laineuse” elles sont grises ou roses. Elles percent les tissus des plantes et sucent la sève, ce qui provoque éventuellement un affaiblissement général de la plante.  

Les deux espèces que l'on rencontre le plus souvent dans les plantes intérieures sont les Planococcus citri et les Pseudococcus longispinus. 

Ces cochenilles sont des espèces tropicales, elles ne survivent donc pas aux hivers québécois mais elles sont une nuisance sur les plantes intérieures que l'on achète en serre. On détecte généralement leur présence lorsqu'elles sont rendues nombreuses et forment des “amas” ou lorsque le miellat qu’elles produisent commence à tacher les surfaces avoisinantes.  

  •  Les femelles adultes mesurent de 2 à 5 mm de long. 
  • Leur corps est de forme ovale, recouvert d’une couche blanche à l'apparence cireuse. 
  • Les femelles pondent leurs œufs par centaine dans des ovisacs enduits de filaments blancs et cotonneux. 
  • Certaines espèces ont des petits filaments sur leur postérieur, comme deux petites queues. 
  • Présence de miellat, substance collante et transparente ressemblant à du miel.  
  • Présence de fumagine ( moisissure noire ) qui se développe sur le miellat.
  •  Le mâle cochenille est rarement aperçu. Il ne sert qu'à la reproduction et ne se nourrit pas. Il ne vit que quelques heures.  Il possède des ailes et est à peine visible à l'œil nu.  
  • La femelle meurt après avoir pondu son ovisac 
  • Les ovisacs sont pondus sur la plante mais également peuvent être pondus sur des surfaces à proximité 
  • Il y a des espèces rustiques au Québec mais ce ne sont pas elles que l'on va retrouver sur les plantes tropicales.  
  • Elles se déplacent assez rapidement au stade nymphal, mais une fois adulte, elles sont assez lentes et immobiles. 
  • Les nymphes sont très petites, il est difficile de les voir à l'œil nu. Par contre, s' il y a des adultes, il y a probablement des nymphes.  
  • Les adultes peuvent survivre sans nourriture jusqu’à deux semaines.  
  • Elles ne survivent pas à des températures en bas de 2 °C ou en haut de 49 °C. 

Une infestation de cochenille est un défi à contrôler ou à éliminer. Pour vous aider à les identifier, prenez un coton tige avec de l'alcool 70% et délogez une cochenille. Si son corps vire au rouge au contact de l'alcool, c'est bien une cochenille farineuse. Si une plante est atteinte d’une infestation avancée, il peut être préférable de la bouturer et de la répartir à partir d’un clône sain. Les traitements d’insecticides à base d’huiles ou de savons sont assez efficaces, mais il est important de frotter les plantes et de les nettoyer à l'aide d'un linge pour bien déloger toutes les cochenilles. Les nymphes sont souvent cachées aux aisselles des feuilles et une simple pulvérisation ne suffit pas dans la majorité des cas. Pour bien nettoyer une plante infestée de cochenille, utilisez une brosse fine ou un linge et "lavez" la plante avec votre savon insecticide. Vous pouvez également essayer de faire un traitement de chaleur. Il est possible de tremper une plante dans de l’eau à 50 °C pendant une dizaine de minute pour tuer les adultes, les nymphes ainsi que les œufs. La température de l'eau doit être constante durant le traitement par contre et bien entendu, toutes les plantes ne peuvent pas survivre à un tel traitement. Seulement les plantes les plus robustes comme les cactées ou les plantes à caudex par exemple pourraient tolérer un traitement de ce genre. Vous pouvez également changer la terre de vos plantes si vous le désirez. Ceci sera plus utile en cas d’infestation sévère.

Pour plus d'information sur le traitement, regardez ce vidéo.

Cochenilles de racines

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Prédateurs à utiliser

Les cochenilles de racine sont une version plus petite des cochenilles farineuse. Elles se nourrissent des racines des plantes, elles sont uniquement présentes dans le terreau. Pour cette raison, elles sont assez difficiles à détecter. Elles mesurent à peine 1,5 mm.  

  • Les plantes atteintes ont une apparence affaiblie, jaune et une croissance lente. 
  • Présence de substance blanchâtre autour des racines et sur le pourtour des pots quand on dépote la plante. 
  • Elles sont pratiquement invisibles à l'œil nu, mais à la loupe, on peut apercevoir des petits insectes blancs de forme ovale, semblables à des grains de riz.  
  • En cas d’infestation sévère, le collet de la plante peut se couvrir d'une substance blanche et cireuse, des adultes sont également présents.
  • Les sacs d’œufs sont recouverts d’une couche laineuse. 
  • Elles se nourrissent d’à peu près toutes les plantes mais sont particulièrement friandes de cactus, succulentes, orchidées.  
  • C’est une espèce tropicale, elles ne survivent pas au froid de l'hiver.  
  • Les mâles sont ailés et à peine visibles à l'œil nu.  

Si vous soupçonnez la présence de cochenilles de racines dans vos plantes, surtout ne les bassinez pas avec d’autres plantes. Vous pourriez infester vos plantes saines en les arrosant de cette manière.

Mouches domestiques

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Cochenilles à carapaces ou à boucliers

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Il y a deux types de cochenilles à carapace . La première à une carapace plus molle tandis que l'autre a une carapace plus rigide d’où le nom de bouclier. Il existe plus de 30 000 espèces de cochenilles, il est donc très difficile d'en faire l'identification exacte. Chaque espèce à son cycle reproducteur qui lui est propre. On retrouve les deux types dans les plantes tropicales achetées en serre.  

Les cochenilles à carapace sont des insectes piqueurs-suceurs difficiles à apercevoir dû à leur apparence proche de celle des plantes. Dépendamment de l'espèce, elles ressemblent à des petits coquillages, des huîtres minuscules, des écailles ou des petits disques plats au centre bombé et pâle. Il est donc difficile de les distinguer puisqu’ elles se fondent parfaitement aux tiges et aux feuilles. Elles sont immobiles au stade adulte, ce qui fait en sorte qu’elles se camouflent presque parfaitement sur le feuillage ou sur les branches.  

  •  Petites écailles généralement brunes peu nombreuses et difficilement perceptibles en début d'infestation 
  • Leur présence est souvent détectée lorsque le miellat qu'elles sécrètent commence à tacher les surfaces autour
  • À l'extérieur, les fourmis sont attirées par le miellat dont elles se nourrissent. Leur présence en grand nombre sur les plantes ornementales sont un indice d’une infestation de cochenilles
  • Lorsque l’infestation est sévère, la plante jaunit, perd ses feuilles et est affaiblie
  • Le mâle cochenille est rarement aperçu. Il ne sert qu'à la reproduction et ne se nourrit pas. Il ne vit que quelques heures.  Il possède des ailes et est à peine visible à l'œil nu 
  • La femelle meurt après avoir pondu ses œufs sous sa carapace 
  • Il y a des espèces rustiques au Québec mais ce ne sont pas elles que l'on va retrouver sur les plantes tropicales
  • Elles se déplacent au stade nymphal, mais une fois adulte, elles se fixent à la plante, rétractent leurs pattes et ne bougent plus.  
  • Les nymphes sont très petites, il est difficile de les voir à l'œil nu. Par contre, s'il y a des adultes, il y a fort probablement des nymphes
  • Les espèces tropicales ne survivent pas à des températures en bas de 2 °C ou en haut de 49 °C

Les cochenilles à carapace sont mobiles au stade de nymphe. C’est à ce moment qu'elles se déplacent pour éventuellement se fixer à leur hôte et se nourrir. Une fois fixées, elles ne bougent plus. La plupart des cochenilles à carapaces sont ovovivipares, c'est-à-dire que les nymphes vont sortir de l’œuf à l'intérieur du corps de la mère. Ensuite les nymphes passent un moment en dessous du corps de la mère avant de se disperser. Si vous soupçonnez la présence de cochenilles à carapace sur une plante, grattez-la. Si elle se décolle facilement, c'est probablement une cochenille. Si vous devez gratter fort et que ça laisse une blessure, c'est probablement une partie de la plante, comme une radicelle et une tache sur l'écorce. 

Une infestation de cochenille est un défi à contrôler ou à éliminer.  Si une plante est atteinte d’une infestation avancée, il peut être préférable de la bouturer et de la repartir à partir d’un clone sain. Les traitements d’insecticides à base d’huiles ou de savons sont assez efficaces, mais il est important de frotter les plantes et de les nettoyer à l'aide d'un linge pour bien déloger toutes les cochenilles. Les nymphes sont souvent cachées aux aisselles des feuilles et une simple pulvérisation ne suffit pas dans la majorité des cas. Pour bien nettoyer une plante infestée de cochenille, utilisez une brosse fine ou un linge et “lavez” la plante avec votre savon insecticide. Vous pouvez également essayer de faire un traitement de chaleur. Il est possible de tremper une plante dans de l’eau à 50 °C pendant une dizaine de minute pour tuer les adultes, les nymphes ainsi que les œufs. La température de l'eau doit être constante durant le traitement par contre et bien entendu, toutes les plantes ne peuvent pas survivre à un tel traitement. Seules les plantes les plus robustes comme les cactées ou les plantes à caudex par exemple pourraient tolérer un traitement de ce genre. Vous pouvez également changer la terre de vos plantes si vous le désirez. Ceci sera plus utile en cas d’infestation sévère.

*** Les prédateurs de cochenilles à carapaces connus ne sont pas adaptés pour un usage résidentiel. Pour cette raison il n'y a pas de prédateurs spécifiques aux cochenilles à carapace offerts sur ce site. Par contre, les chrysopes et les cryptolaemus peuvent offrir un contrôle efficace pour les cochenilles à carapace molle. Nous ne pouvons garantir qu'ils élimineront une infestation à 100% par contre.

Pour plus d'information sur le traitement, visionnez ce vidéo.